top of page

Nous avons fait la connaissance d’un personnage touchant et intarissable sur ses véhicules. En effet, André Palis est un homme passionné et cela se sent car il connaît toutes ses voitures de A à Z mais au-delà de ça l’histoire des marques et sans secrets pour lui.

Début de la visite !

Dès l’ouverture de ce portail blanc totalement anonyme, nous découvrons la quintessence du raffinement automobile.

Devant nous dorment pas moins de sept belles américaines

des années 56 à 60

Le toit ‘’Silvercrest Roof’’ de cette Chrysler Imperial de 1959 attire tout de suite mon attention, comment ne pas tomber en admiration devant cette maîtrise de l’art automobile et ce mélange des genres. La section avant de son toit est recouverte d'une feuille d'acier inoxydable brossé pour laisser place en partie arrière a une carrosserie peinte. Mais le plus étonnant et certainement situé sur le tableau de bord car l’on trouve ‘’l’autronic eye’’ qui détecte automatiquement les phares venus d’en face et passe automatiquement des codes aux feux de croisement.

Le port des lunettes de soleil s’impose pour cette Buick Limited de 1958 qui a des chromes partout. Pare-chocs avant et arrière, sur les baguettes latérales (qui sont hors normes vu leurs tailles), sans oublier la calandre avant et ses 160 "dents, les feux arrières, ailerons d'aile et autres.

Ce qui caractérise cette Chevrolet Impala est sans conteste cet empennage prononcé qui se fit remarquer à l’époque — comme aujourd’hui — par d'amples ailes arrière inspirées de l'aviation.

En ce qui concerne les quatre autres voitures, des Cadillac, les mots me manque tant le spectacle est beau.

La Sedan de ville 1956 est certainement ma préférée. La finition "Sedan" correspond à une "berline". Toute la marque est présente dans ce modèle, le prestige de la prise d’air chromée au niveau de la naissance de l’aile arrière ainsi que toutes ses options montrent tout le savoir-faire de Cadillac. Avec ces 5,60 mètres de hauteur et 2 mètres de largeur, la luxueuse Américaine arbore des proportions très harmonieuses. Une véritable réussite esthétique avec sa calandre grillagée, son pare-brise panoramique, ses pare-chocs chromés et un coffre allongé encadré par deux petits ailerons. Sans oublier l’orifice de remplissage du réservoir de carburant, dissimulé sous le feu arrière gauche.​

Comment ne pas avoir envie de rouler cheveux au vent dans ce merveilleux cabriolet Eldorado rouge de 1959 ! Il se distingue par ses immenses ailerons qui comprennent les feux arrière logés dans des nacelles en forme de fusée ainsi que son pare-brise panoramique aux montants à double incurvation. On retrouve ‘’l’autronic eye’ qui est la même option que sur la Chrysler Imperial.

Les deux derniers modèles, eux, sont très proches l’un de l’autre (puisqu’ils sont séparés par une seule année) mais savent toutefois bien se différencier car en 1959 le catalogue proposait 13 modèles différents. Il n’y eut pas moins de 142'272 exemplaires écoulés cette année-là dans le monde entier, de quoi faire pour ne pas avoir la même voiture que son voisin !

Il serait trop long de citer toutes les options de ces vieilles voitures mais à l’époque étaient montés de séries le régulateur de vitesse, les rétroviseurs polarisants et le démarrage automatique du moteur en fonction du positionnement du levier de vitesse.

Quelques autres modelés complète cette collection mais nous n’avons visité qu'un garage sur les cinq que possède Andrée, une autre visite s’impose !!!!! 

Notre visite s’est terminée dans le fracas de deux flippers qui, comme vous vous en doutez, sont à l’image de sa collection.

Merci Monsieur Palis.

Crédit photos Emmanuel Lambert

Texte Bruno Chauchard

bottom of page